CS n°24 : Test PES 2011

Publié le par Le MAS

 

CS 23

Suite à notre nouvelle rubrique vidéo, l'article de l'équipe de Console Syndrôme n'arrive qu'aujourd'hui. Etant donné que le MAS commence à s'adonner aux joies du sport, nous vous proposons le test de PES 2011. Après la lente descente aux enfers de la prestigieuse licence de Konami, ce nouvel opus tend à trouver la corde de sortie la plus solide possible.  Nous sommes encore loin d'atteindre le niveau de qualité de Fifa 11 mais les choix pris augure du meilleur pour la suite. Puisque le MAS n'a pas eu le temps de tester ce jeu, nous laissons nos camarades vous en parler dans leur article.

Bonne lecture.

PES

 

Comme chaque année, le duel PES / FIFA fait rage. Affaiblie depuis son arrivée sur les consoles next-gen, la licence Pro Evolution Soccer avait promis de faire table rase du passé et de revenir avec d’autres ambitions pour ce cru 2011.

Le match PES / FIFA dure depuis tellement d’années qu’il convient de s’attarder directement sur les nouveautés de ces versions 2011, sans forcément refaire les présentations et en appuyant bien entendu sur le feeling manette en main. Commençons d’abord par aborder le point crucial de tout jeu de foot : son gameplay. Comme promis, ce PES évolue enfin et nous propose du neuf. Tout d’abord, l’apparition d’une jauge de passe permet de mieux appréhender le nouveau système collectif mis en place. Cette fois-ci, on s’éloigne du jeu stéréotypé pour aller vers quelque chose de plus instinctif. Il faut maintenant prendre bien garde à la manière dont on oriente le jeu. Une précision accrue est demandée, ainsi qu’une bonne appréhension du dosage à effectuer. Le jeu y gagne grandement : la circulation de balle est plus fluide et le jeu dans l’espace devient la norme. Si elle paraît plutôt déconcertante au départ, cette nouvelle orientation devient très vite jouissive et très naturelle. On regrette d’autant le plus le manque de velléités de l’IA qui vous laisse bien souvent vous débrouiller tout seul, sans proposer d’appels de balle pertinents. Au niveau des animations, le constat est meilleur que pour les derniers PES. Si on retrouve toujours une animation de course un poil robotique (avec une conduite de balle « à la Olive et Tom »), on sent les joueurs plus libres, avec des mouvements moins prédéterminés. L’impression de jouer sur des rails s’estompe. A noter que le titre propose de choisir la vitesse de jeu, même si celle de base convient parfaitement à mon goût. Enfin, la physique de balle, gros avantage de PES sur FIFA, conserve sa pêche. On sent bien les ballons et les tirs fusent sans problème. Reste l’énigme des penaltys, assez difficile à gérer.

 

 

Concernant la gestion des matchs, là encore, un gros travail a été fourni. Il est dorénavant possible d’avoir recours à des réglages assistés, qui prennent en charge pour vous les pans plus techniques du management (tactiques pures, plans de jeu, changements de joueurs, etc.). Bien sûr, les plus férus pourront opter pour le mode entièrement manuels. Mais l’apport de cet assistanat permet de déclencher des matchs rapides, sans passer trois plombes dans les menus. La navigation en leur sein est d’ailleurs très souple et instinctive et la customisation des stratégies est incroyablement facilitée. On peut également choisir d’attribuer des feintes spécifiques aux quatre directions du stick droit. A propos des modes de jeu, on retrouve l’habillage de la Ligue des Champions, auquel vient se rajouter celui de la Copa Libertadores. Comme nous en parlions déjà dans nos impressions, la Ligue Master fait sa rentrée en ligne et il sera désormais possible de confronter votre équipe (montée de toutes pièces par vos soins) à celle des autres Guy Roux en herbe. Par contre, n’y allez pas en dilettante, il faut s’y impliquer abondamment pour prendre du plaisir. Le mode « Vers une légende » fait aussi son grand retour (vous contrôlez un seul et même joueur durant toute une carrière). Si les options de customisation sont bien là (création du persos, réglages divers, gestion des contrats pro, de l’entrainement, etc.), l’habillage reste encore inférieur au mode équivalent de FIFA. Pour les plus stratèges, le mode entraineur permet de gérer son équipe, sans jouer. On aurait apprécié de pouvoir influer directement sur le match et en temps réel, sans avoir à passer par le menu. Si l’interface des menus et l’habillage en général ont enfin fait preuve d’un peu plus de soin (après, on aime ou pas le style), il faut dire que des défauts récurrents persistent (manque de licences, très mauvais commentaires, etc.).

 

Passé ces points, seule la sensation manette en main a valeur de verdict lorsqu’on traite d’un jeu de foot. Et après bien des années de galère, on peut dire que ce PES 2011 propose enfin un gameplay intéressant. Le nouveau système de passe permet de jouer à l’instinct, en n’hésitant pas à ouvrir dans les espaces. Reste encore à améliorer le comportement de l’IA pour que les actions puissent prendre plus d’ampleur. Mais le constat est bien là : ce PES est très fun à jouer et on retrouve un plaisir absent depuis plusieurs années déjà. Pas de quoi titiller FIFA qui peaufine sa formule depuis 3 ans maintenant, mais gageons que l’équilibre pourrait bien basculer à nouveau d’ici une ou deux années.

Publié dans reportage

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